Près de 70 personnes ont assisté à la réunion publique de présentation du schéma communal des liaisons douces animée par Pascal Laporte, adjoint à l’environnement et Benjamin Pasquou, chef du service Déplacements à l’agglomération.
Aujourd’hui, 90% des déplacements se font en voiture à Plérin.
« Ce n’est pas une fatalité » affirme Pascal Laporte, adjoint à l’environnement. « Demain, le vélo comme la marche peuvent devenir non plus seulement des activités de loisirs, mais des moyens de déplacement du quotidien, pour se rendre au travail, faire ses courses ou aller à l’école. »
A condition de disposer d’un réseau cohérent et sécurisé d’infrastructures.
« Au cours des dernières années, nous avons fait des efforts pour encourager les alternatives au tout-voiture en aménageant des voies vertes, des bandes cyclables, en généralisant le double-sens cyclable et en étendant les zones 30. Dernièrement l’aménagement de la rue Fleurie a permis de créer une piste cyclable bidirectionnelle, le point de départ pour se rendre vers les Rosaires et Tournemine » rappelle Pascal Laporte.
Aujourd’hui la commune dispose de 20 kilomètres de voies cyclables et de 250 places de stationnement pour les vélos (racks, appuis vélos et abris).
« Ce n’est pas suffisant. Il nous faut aller plus loin. Une exigence face au réchauffement climatique et à la crise énergétique. »
3,6 millions d’investissement
C’est la vocation du schéma communal des liaisons douces dont la Ville vient de se doter.
Un programme pluri-annuel d’investissement évalué à plus de 3,6 millions d’euros, destiné à faciliter la pratique du vélo et de la marche à pied grâce à des aménagements urbains adaptés et sûrs.
Ce plan de route a été détaillé lors d’une réunion publique à laquelle près de 70 personnes ont pris part ce jeudi 19 janvier en soirée, au Cap.
L’occasion de rappeler que ce schéma résulte d’une mission d’étude confiée au service déplacements de l’agglomération.
« Son élaboration s’est également appuyée sur les connaissances et les besoins exprimés par les Plérinais lors d’une consultation citoyenne » rappelle Pascal Laporte. « Il est aussi l’aboutissement du travail fourni par les membres du Conseil communal de la transition écologique qui ont pu apporter leurs contributions au cours d’ateliers participatifs. »
31 km de voirie à adapter
Au final, le schéma comprend une dizaine d’itinéraires considérés comme prioritaires. Un réseau de 31 km de voirie à remodeler sous forme de bandes cyclables, de chaussidous, de routes partagées ou encore de voies vertes.
Avec en complément une liaison piétonne à sécuriser pour faciliter l’accès au collège Saint-Pierre depuis le giratoire de la Prunelle.
« Nous avons cherché à établir un programme qualitatif plutôt que quantitatif en privilégiant les trajets les plus stratégiques. L’idée est d’aboutir à un réseau d’itinéraires protégés, cyclables et piétonniers, qui complète l’existant, facilite les liaisons entre le centre et les différents quartiers ainsi que la desserte des principaux pôles générateurs de circulation, qu’il s’agisse des zones de commerces, des équipements publics, scolaires, sportifs, culturels et de loisirs. Compte tenu des budgets à mobiliser, sa réalisation se fera par étapes.»
Les priorités d’ici à 2026
D’ici à 2026, la Ville prévoit d’aménager la desserte de Saint-Laurent depuis la Croix Lormel et depuis la rue du Stade via la rue du Moulin à Vent ; les liaisons avec l’hôpital privé, les plages des Nouelles et de Martin, ou encore la pointe du Roselier depuis la Ville Agan. Sans oublier la liaison entre le centre-ville et les Rosaires. « L’aménagement de l’avenue du général de Gaulle et de l’avenue Henri Barbusse prolongera le prochain chantier de rénovation de la route des Rosaires entre la Ville Hellio et l’esplanade. Un projet qui donne la priorité aux déplacements doux. »
En téléchargement : le schéma communal des liaisons douces (PDF – 6 Mo)