Votre jardin sans pesticides

Pour protéger votre santé et l’environnement, la réglementation concernant l’utilisation des pesticides chimiques évolue. Depuis le 1er janvier 2019, vous ne pouvez plus acheter, utiliser et stocker des pesticides chimiques pour jardiner ou désherber.

Issue de la loi Labbé, cette interdiction concerne également les collectivités qui n’ont plus le droit depuis le 1er janvier 2017 d’utiliser les pesticides chimiques sur les espaces verts, les forêts, les voiries ou les promenades accessibles ou ouverts au public.

 

Que dit la règlementation ?

Les pesticides chimiques, aussi appelés produits phytopharmaceutiques, servent à protéger les plantes. Il s’agit des herbicides, fongicides, insecticides, acaricides, anti-limaces…
Les pesticides de biocontrôle, à faible risque ou utilisables en agriculture biologique restent autorisés.

La règlementtation en image

Arrêté « fossé » : en vigueur depuis 2005

  • L’arrêté « fossé » s’applique à tous les produits phytosanitaires (de synthèse ou même ceux encore autorisés ‐ bio contrôle ou agréé en biologique).
  • Il se traduit par une interdiction de traiter les fossés, rivières, caniveaux ou autres collecteurs d’eau pluviale…
  • Ces dispositions sont essentielles pour réduire les transferts directs (ruissellement) de ces substances dans les milieux aquatiques, dont la présence est à l’origine de la dégradation de la qualité des eaux de nombreux cours d’eau de notre territoire.

Produits phytosanitaires de synthèse : supprimés des rayons

  • Depuis le 1er janvier 2019, de nouvelles règles s’imposent en matière de jardinage. La Loi Labbé interdit ainsi aux « jardiniers amateurs », d’acheter, de détenir et d’utiliser des produits phytosanitaires de synthèse. Les produits ciblés par la Loi ont donc été supprimés des rayonnages des magasins de jardinage et bricolage.

Produits alternatifs : oui, mais toujours « phytosanitaires »

  • Tous les pesticides n’ont pas disparu des rayons, puisqu’on y trouve des produits alternatifs, dits » de bio‐contrôle » et les produits utilisables en agriculture biologique (liste des produits phytopharmaceutiques autorisés accessible sur le site du ministère de l’agriculture).
  • Encore disponible dans les jardineries ou supermarchés, le « Roundup » a conservé son nom, mais pas sa composition. La nouvelle version grand public ne contient donc pas de glyphosate, puisque son principe actif est l’acide acétique.

« Désherbant maison » : le sel et le vinaigre ne sont pas autorisés !

  • Tout usage de pesticide est soumis à une autorisation (Autorisation de mise sur le Marché, AMM). Or, le sel est un poison pour le sol qui se répand alentour, tout comme le vinaigre.
  • C’est pour cette raison que leur utilisation, en tant que désherbant, est strictement interdite. (Références : article L253‐1 du code rural et de la pêche maritime et article 28 du règlement européen 1107‐2009).

 

Des solutions alternatives existent

Image de Mon potager sans pesticides

Un JARDIN NATUREL et équilibré est un jardin plus résistant.

Vous pouvez par exemple :

  • planter des plantes locales, au bon endroit selon l’exposition et la nature du sol,
  • cultiver à proximité les unes des autres des plantes qui s’apportent des bénéfices mutuels,
  • utiliser les plantes et les animaux auxiliaires pour lutter contre les maladies et les ravageurs,
  • favoriser la biodiversité, alterner les cultures, adopter le paillage pour protéger vos végétaux des bioagresseurs.

Les alternatives non-chimiques et les produits de biocontrôle sont des solutions efficaces pour prévenir et si besoin traiter.

Vous pouvez utiliser des produits de biocontrôle adaptés, au bon moment selon le stade de développement du bioagresseur et les conditions climatiques.

L’ensemble des conseils et solutions pour jardiner sans pesticides sont disponibles sur le site www.jardiner-autrement.fr

 

Un entretien régulier permet de contrôler la végétation indésirable tout en évitant des travaux trop lourds.

Image de Mon jardin sans pesticides

  • Pour les zones enherbées, il est bon de tondre ou de passer la débroussailleuse régulièrement.
    Le réaménagement en massif de plantes couvre-sols est une autre idée.
    Pour cela, la mise en place de paillage prévient la pousse des dites « mauvaises » herbes (paille, feuilles mortes, broyat de branches, feutre biodégradable…)
  • Sur les surfaces dures, un balayage régulier (au balai de cantonnier) permet souvent de limiter l’implantation des mauvaises herbes.
    Passé une fois dans la saison, le nettoyeur haute pression élimine les mousses, lichens et jeunes plantules.
    Quand les mauvaises herbes sont implantées, binette, sarcloir et différents outils à main permettent de s’en débarrasser.
    Il est également possible d’utiliser de l’eau bouillante de cuisson, mais les quantités ne sont pas toujours suffisantes.
  • Sur les surfaces gravillonnées, l’entretien courant passe par le ratissage, le binage, le sarclage…
    Les aménagements doivent être limités en surface pour éviter un entretien trop contraignant.
    Pensez à l’enherbement, à certains dallages et pas japonais…
    Et quand on choisit de les refaire, il est préférable de mettre en place un feutre géotextile avant de poser le gravier.

 

Les jardins de trottoirs : une solution pour moins d’entretien et plus d’embellissement.

Image de jardin de trottoir

  • Vous pouvez créer une bande végétalisée d’environ 15cm sur le trottoir en limite de propriété.
  • Définissez d’abord votre espace et demandez l’autorisation à la commune.
  • La commune vous accompagne :
    • Elle propose de prendre en charge la découpe du trottoir, le décaissement, et l’apport de terre végétale.
    • Elle peut vous apporter des conseils pour le choix des végétaux.
    • Attention : Aucune intervention ne peut être engagée sur le domaine public sans autorisation communale.
Voir Jardins de trottoirs (charte et document-type)

 

Rapportez vos pesticides !

Bidons, bouteilles, flacons, sprays, et autres contenants, qu’ils soient vides, souillés ou avec un reste de pesticides, ils doivent être rapportés en déchetterie ou en un point de collecte temporaire, si possible dans leur emballage d’origine.
Il ne faut en aucun cas les jeter à la poubelle, ni les déverser dans les canalisations.

Trouvez la déchetterie la plus proche ou un point de collecte temporaire sur le site : www.ecodds.com

 

 


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Service environnement
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Rue de l’Espérance
CS 30310
22193 PLÉRIN CEDEX

Tél. 02 96 79 82 05

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